Gilet de Sauvetage : comment le choisir ?

Qu’impose la réglementation ?

Pour les plaisanciers : 
La division 240 impose au plaisancier d’avoir à bord des EIF (équipement individuel de flottabilité) en quantité suffisante mais n’impose pas le port en permanence de ces derniers. Dès lors que l’on navigue au-délà des 6 milles, ces EIF doivent avoir une flottabilité égale ou supérieur à 150N.

Pour les professionnels :
Le gilet de sauvetage est depuis 2007 un équipement de sécurité nautique obligatoire pour les gens de mer. Comme tout EPI, ses règles de mise à disposition et d’utilisation à bord sont encadrées par la réglementation. En tant qu’EPI destiné à la lutte contre le risque de noyade, les gilets de sauvetage (et tous les V.F.I) sont soumis aux normes européennes ISO 12402-1 à 10 définissant les critères de confort et de flottabilité. L’Institut Maritime de Prévention a réalisé un travail complet sur la flottabilité de l’homme à la mer qui explique les enjeux et les normes associés à cet EPI.

En ce qui nous concerne, Ouest Sécurité Marine distribue et révise les gilets des marques suivantes : Crewsaver, Marine Pool, Mullion, Ocean Safety, Plastimo, Guy Cotten, Tribord, etc..

Les différentes caractéristiques

L’enveloppe extérieure du gilet de sauvetage :

En remarque préalable, il faut préciser que le travail réalisé par les fabricants sur les formes 3D des poumons et de l’enveloppe extérieure permet désormais de plus porter son gilet de sauvetage sur le cou mais sur les épaules. Les gilets se portent désormais « haut » et sur les épaules. Il ne faut pas accepter d’être géné par son gilet, il faut pouvoir le porter toute la journée.

Revenons sur les enveloppes, vous avez plusieurs choix :

    • En tissu pour une meilleure souplesse du gilet
    • En PVC pour un nettoyage plus simple en cas
    • Avec un col néoprène pour un confort sur la nuque
    • Préformé 3D pour un positionnement optimal sur les épaules
    • Une ouverture par bande velcro ou par fermeture éclair (meilleure durée de vie)

tissu

tissu enduit PU

non préformé

Préformé

Le volume de la chambre :

* 50 Newtons pour les plaisanciers bons nageurs à moins de 2 milles nautiques d’un abri

* 100 Newtons pour les plaisanciers nageurs à moins de 6 milles nautiques d’un abri

* 150 Newtons pour les navigations à plus de 6mn. Ces gilets garantissent le retournement de la personne inconsciente

* 275 Newtons pour les navigations en haute mer et conditions extrêmes. Ces gilets garantissent le retournement d’une personne inconsciente même portant des vêtements très lourds.

Le type de déclenchement du gilet de sauvetage :

* Manuel : la tirette de percussion est actionnée manuellement. Le poinçon métallique perce la cartouche de gaz, la chambre gonflable se remplit. Le témoin de percussion manuel change d’état.

* Déclenchement automatique : le système de gonflage se déclenche au contact de l’eau, qui va dissoudre l’élément hydrosoluble. Un ressort pousse le poinçon dans la cartouche de gaz, la chambre gonflable se remplit. Le témoin de percussion automatique change d’état. Il existe plusieurs technologies de déclenchements automatiques :

    • Le système hydrostatique (Hammar) : il permet d’éviter les déclenchements intempestifs qui peuvent survenir sur les percuteurs non-hydrostatiques exposés régulièrement à l’humidité ambiante (pluie, paquet de mer, eau de lavage, etc.). Mais il nécessite une immersion dans plus de 10cm d’eau donc se déclenche moins rapidement.
    • Le système par pastille de sel (Secumatic, Kadematic) ou par ouate de cellulose (Halkey Roberts, UML).

de gauche à droite : Hammar – Halkey Roberts – Kadematic – UML Mk5 – UML

Les différentes versions :

La sous-cutale : améliore le maintien de l’équipement gonflé sur l’utilisateur. Elle est indispensable sur le gilet n’est pas bien préformé. Elle l’est moins si le gilet est préformé et correctement réglé sur le marin.

La boucle Harnais : permet de fixer une longe au gilet et ainsi s’accrocher au navire. C’est indispensable lorsque l’on pratique une activité de plaisance à la voile.

 

L’équipement complémentaire :

La balise individuelle de détresse : PLB ou AIS, permet la localisation de l’homme à la mer. (cf. choisir sa balise). Faites vous confirmer par le vendeur que votre balise peut se fixer dans le gilet avec un déclenchement automatique et exigez une installation conforme aux exigences du fabricant.

La longe : permet de s’attacher au bateau, de préférence en 3 points pour pouvoir se déplacer en restant toujours attaché. Veiller à prendre un mousqueton ergonomique afin que l’utilisation de la longe ne soit pas un effort pour le marin. Pensez à gréer des lignes de vie centrées, à l’axe du navire, pour ne pas passer par dessus les pavois, balcons ou filières.

La lampe flash : augmente la visibilité de l’homme à la mer, de jour comme de nuit, déclenchement manuel ou automatique. On la préfère au bâton lumineux et en automatique pour éviter de se fatiguer et de se refroidir lorsque l’on tombe a l’eau : mieux vaut être vu, automatiquement et sans effort. Cette fois encore, faite installer la lampe par un professionnel.

La fluorescéine : poudre colorante conditionnée en sachet qui, une fois diluée dans l’eau, facilite le repérage aérien, de jour comme de nuit.

Le bâton lumineux : émet une lumière grâce au mélange de deux produits chimiques, après pliage manuel du bâton.

La capuche anti-embruns: elle se range dans une petite poche que l’on fixe sur une sangle du gilet et se déploie manuellement une fois le gilet gonflé dans l’eau. Le risque de noyade avec le gilet gonflé augmente avec le temps, l’hypothermie et la fatigue arrivant, la personne à secourir finit par boire la tasse et c’est l’objectif de cette capuche anti embruns que d’empêcher cela. La capuche est suffisamment ventilé pour que l’homme à la mer puisse respirer 

Dois-je faire réviser mon gilet ?

Pour les professionnels : c’est obligatoire tous les ans avec un représentant agrée du fabricant.

Pour les plaisanciers : la réglementation impose uniquement que les éléments périssables soient remplacés et laisse la possibilité aux plaisanciers de le faire seul.

Notre conseil plaisance : l’achat d’un gilet est un investissement pour 10 ans minimum, alors 2 à 3 fois dans la durée de vie du produit, faites faire la révision par un professionnel (Ouest Sécurité Marine par exemple !). Plusieurs raisons à cela :

    • Le poumon sera gonflé et testé à la valeur de pression de test exigé par le fournisseur. Et il sera gonflé avec de l’air sec (Gonfler un gilet à la bouche pour le tester, c’est se garantir de mettre de l’humidité dans le poumon sans atteindre la bonne pression de gonflage… fausse bonne idée !!)
    • Le pliage sera refait comme il se doit d’être fait
    • Le gilet sera mis à jour des demandes d’évolution du fabricant (deux exemples récents : mise à jour d’un élément du système Hammar ou intégration d’un système anti dévissage de la bouteille CO2).

Alors, lequel choisir ?

Et bien cela demande de connaitre votre usage ! Contactez nous pour être conseillé, soit par mail à info@ouestsecuritemarine.com, soit par téléphone au 02.40.82.40.40 !

 

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