Obligatoire depuis 2007
En ce qui nous concerne, Ouest Sécurité Marine distribue et révise les gilets des marques suivantes : Crewsaver, Marine Pool, Mullion, Ocean Safety, Plastimo, Guy Cotten, etc..
Les différentes caractéristiques
L’enveloppe extérieure du gilet de sauvetage :
En tissu pour une meilleure souplesse du gilet
En PVC pour un nettoyage plus simple en cas
Avec un col néoprène pour un confort sur la nuque
Préformé 3D pour un positionnement optimal sur les épaules
Une ouverture par bande velcro ou par fermeture éclair (meilleure durée de vie)
tissu
tissu enduit PU
non préformé
Préformé
Le volume de la chambre :
* 50 Newtons pour les plaisanciers bons nageurs à moins de 2 milles nautiques d’un abri
* 100 Newtons pour les plaisanciers nageurs à moins de 6 milles nautiques d’un abri
* 150 Newtons pour les navigations à plus de 6mn. Ces gilets garantissent le retournement de la personne inconsciente
* 275 Newtons pour les navigations en haute mer et conditions extrêmes. Ces gilets garantissent le retournement d’une personne inconsciente même portant des vêtements très lourds.
Le type de déclenchement du gilet de sauvetage :
* Manuel : la tirette de percussion est actionnée manuellement. Le poinçon métallique perce la cartouche de gaz, la chambre gonflable se remplit. Le témoin de percussion manuel change d’état.
* Déclenchement automatique : le système de gonflage se déclenche au contact de l’eau, qui va dissoudre l’élément hydrosoluble. Un ressort pousse le poinçon dans la cartouche de gaz, la chambre gonflable se remplit. Le témoin de percussion automatique change d’état. Il existe plusieurs technologies de déclenchements automatiques :
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- Le système hydrostatique (Hammar) : il permet d’éviter les déclenchements intempestifs qui peuvent survenir sur les percuteurs non-hydrostatiques exposés régulièrement à l’humidité ambiante (pluie, paquet de mer, eau de lavage, etc.). Mais il nécessite une immersion dans plus de 10cm d’eau donc se déclenche moins rapidement.
- Le système par pastille de sel (Secumatic, Kadematic) ou par ouate de cellulose (Halkey Roberts, UML).
de gauche à droite : Hammar – Halkey Roberts – Kadematic – UML Mk5 – UML
Les différentes versions :
La sous-cutale : améliore le maintien de l’équipement gonflé sur l’utilisateur. Elle est indispensable sur le gilet n’est pas bien préformé. Elle l’est moins si le gilet est préformé et correctement réglé sur le marin.
La boucle Harnais : permet de fixer une longe au gilet et ainsi s’accrocher au navire. C’est indispensable lorsque l’on pratique une activité de plaisance à la voile.
L’équipement complémentaire :
La balise individuelle de détresse : PLB ou AIS, permet la localisation de l’homme à la mer. (cf. choisir sa balise). Faites vous confirmer par le vendeur que votre balise peut se fixer dans le gilet avec un déclenchement automatique et exigez une installation conforme aux exigences du fabricant.
La longe : permet de s’attacher au bateau, de préférence en 3 points pour pouvoir se déplacer en restant toujours attaché. Veiller à prendre un mousqueton ergonomique afin que l’utilisation de la longe ne soit pas un effort pour le marin. Pensez à gréer des lignes de vie centrées, à l’axe du navire, pour ne pas passer par dessus les pavois, balcons ou filières.
La lampe flash : augmente la visibilité de l’homme à la mer, de jour comme de nuit, déclenchement manuel ou automatique. On la préfère au bâton lumineux et en automatique pour éviter de se fatiguer et de se refroidir lorsque l’on tombe a l’eau : mieux vaut être vu, automatiquement et sans effort. Cette fois encore, faite installer la lampe par un professionnel.
La fluorescéine : poudre colorante conditionnée en sachet qui, une fois diluée dans l’eau, facilite le repérage aérien, de jour comme de nuit.
Le bâton lumineux : émet une lumière grâce au mélange de deux produits chimiques, après pliage manuel du bâton.
La capuche anti-embruns: elle se range dans une petite poche que l’on fixe sur une sangle du gilet et se déploie manuellement une fois le gilet gonflé dans l’eau. Le risque de noyade avec le gilet gonflé augmente avec le temps, l’hypothermie et la fatigue arrivant, la personne à secourir finit par boire la tasse et c’est l’objectif de cette capuche anti embruns que d’empêcher cela. La capuche est suffisamment ventilé pour que l’homme à la mer puisse respirer
Dois-je faire réviser mon gilet ?
Pour les professionnels : c’est obligatoire tous les ans avec un représentant agrée du fabricant.
Pour les plaisancier : la réglementation impose uniquement que les éléments périssables soient remplacés et laisse la possibilité aux plaisanciers de le faire seul.
Notre conseil plaisance : l’achat d’un gilet est un investissement pour 10 ans minimum, alors 2 à 3 fois dans la durée de vie du produit, faites faire la révision par un professionnel (Ouest Sécurité Marine par exemple !). Plusieurs raisons à cela :
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- Le poumon sera gonflé et testé à la valeur de pression de test exigé par le fournisseur. Et il sera gonflé avec de l’air sec (Gonfler un gilet à la bouche pour le tester, c’est se garantir de mettre de l’humidité dans le poumon sans atteindre la bonne pression de gonflage… fausse bonne idée !!)
- Le pliage sera refait comme il se doit d’être fait
- Le gilet sera mis à jour des demandes d’évolution du fabricant (deux exemples : changement d’un élément du système Hammar ou intégration d’un système anti dévissage de la bouteille CO2).
Alors, lequel choisir ?
Et bien cela demande de connaitre votre usage ! Contactez nous pour être conseillé, soit par mail à info@ouestsecuritemarine.com, soit par téléphone au 02.40.82.40.40 !